L’année 2024, qui se termine, a été un peu particulière. En effet, il y a 20 ans, nous effectuions, avec une équipe du Nepal Orthopaedic Hospital, notre premier camp chirurgical mobile au Népal. C’était à Phaplu dans le district du Solukhumbu. Depuis, 62 camps chirurgicaux ont été effectués et plus de 3.400 patients ont pu bénéficier d’un traitement chirurgical. Plus de 22.500 patients ont été examinés en consultation.

Cette année encore, nous avons effectué deux camps chirurgicaux à l’Ouest du Népal qui compte les régions les plus pauvres. Le premier dans le district de Jajarkot touché il y a un an par un tremblement de terre et le deuxième dans le district de Dailekh. Un peu moins de 120 patients ont été opérés.

Nous avons également poursuivi notre programme de formation d’infirmières, travaillant dans les postes de santé des régions reculées, à l’utilisation d’appareils à ultrasons afin de détecter les grossesses à risque et ainsi diminuer la mortalité de l’enfant et de la mère en couche. Six sessions, regroupant chacune 12 infirmières ont pu être organisées. Le Ministère de la Santé Népalais reconnaît (enfin) l’utilité de ces formations. Les grossesses à risque sont détectées et les futures mères envoyées suffisamment à temps dans des centres plus spécialisés où, par exemple une césarienne, peut être effectuée. La mortalité, tant de l’enfant que de la mère, est donc fortement diminuée et publiée dans les statistiques nationales publiées par le Ministère de la Santé.

Par ailleurs, le premier projet, à savoir le Nepal Orthopaedic Hospital dans la périphérie de Kathmandu a fêté ses 25 ans d’existence. Un peu moins de 4000 interventions chirurgicales y sont effectuées chaque année et l’Hôpital reste autonome financièrement malgré le fait que plus de 30% des patients sont aidés financièrement par l’hôpital pour leur traitement.

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